musique bretonne musique celtique
Musique Bretonnes
Menu
La musique bretonne
Les vagues bretonnes
Classification
Les styles musicaux
Les danses bretonnes
Les fêtes bretonnes
Formations bretonnes
Collectage en Bretagne
Géographie bretonne
Instruments bretons
Bibliographie bretonne
Plan du site
Petites Annonces
Liens
Contact

Partenaires
Gwerz.com
Celtic'Sons
Musique Bretonne
Yann-Fanch Kemener
Musiques Bretonnes
Musique en Bretagne
Blog Kereven
Armorikan
 

La Musique Bretonne

Les Différentes Vagues Bretonnes

Le roman courtois

Si la Bretagne a longtemps brillé dans l’économie européenne, grâce notamment à ses matelots et à son commerce du sel, son rayonnement culturel n’a connu que quelques brefs apogées.

Le premier d’entre eux se fit au tournant du premier millénaire, sous la féodalité vieillissante et mourante. C’est tant pour ranimer cette flamme chevaleresque que pour exacerber l’imaginaire contemporain que naquît en 1225 le Roman de la Table Ronde, somme des textes et poèmes écris aux siècles précédents. Dès sa parution ce roman subjugue l’Europe et s’empare de toutes les cours. La mode bretonne est à l’honneur et chaque duché, chaque royaume se doit d’avoir ses propres musiciens bretons, sa vision post-celtique du monde mourrant.

C’est en effet dans les dernières années du Moyen-Âge que l’esprit celtique qui avait tant marqué l’Europe disparu de manière quasi définitive, laissant place à la renaissance et à la redécouverte de nos origines latines et grecs (plus exactement de la trace laissée par l’empire romain, puisque la France était gauloise, par conséquent proche du monde celtique). En Bretagne, le Duc Jean IV donne à la culture bretonne ses premières lettres de noblesse en l’instrumentalisant pour asseoir son pouvoir vacillant, grâce un phénomène nationaliste (auquel participait la musique bretonne), qui arriva, malheureusement pour lui, seulement six siècles plus tard).

Mais cette renaissance, qu’accompagna la fin du féodalisme et surtout la fin de la guerre de cent ans, guerre fratricide entre nations « celtiques », acheva cette première vague bretonne. La mode était à l’italien, avec Léonard De Vinci, à la lumière dans l’art et non plus aux tempêtes métaphysiques et ombrageuses des celtes.

Suite de l'article


Jeremie Pierre JOUAN
 
© Paris-Brest - Musiques Bretonnes