C’est pour répondre à la demande d’une diaspora forte de plusieurs centaines
de milliers d’individus, qu’à travers de nombreuses expériences et tentatives
se sont dessinés les Nuits Celtiques du Stade de France,
création du Festival Interceltique de Lorient et de son directeur
Jean-Pierre Pichard.
Avec Bretagnes à Bercy,
un premier test concluant avait justifié l’idée d’un grand
rassemblement sur Paris. Ce concert
présentait les formations les plus en vogue du moment et les
plus connues : Alan
Stivell, Gilles
Servat, Armens,
Dan
ar Braz, l’Héritage
des Celtes et Tri
Yann. Le disque éponyme offre quelques bœufs
très appréciables sur sa seconde face.
En 2001, invitant les ténors de la celtie musicale, comme
Yann-Fanch
Kemener et Denez
Prigent, à se produire dans l’enceinte du Stade
de France, le FIL impose dans le
calendrier parisien ses premières Nuits Celtiques.
Le rendez-vous est pris, à la Saint Patrick chaque année.
Avec un public de plus de 50.000 personnes pas concert, les Nuits Celtiques
du Stade de France sont aujourd’hui l’un des principaux festivals
bretons.
Jeremie Pierre JOUAN